Personne ne veut dire d’où il vient, qui le fabrique, et il est difficile à trouver en ville.
Au vu des étals de boulangeries en Côte d’Ivoire, on serait tenté de penser que les seuls pains qu’on y trouve sont ceux de type industriel, issus de farines améliorées et d’une fabrication rapide.
Que né ni ! Il y a, quand on cherche bien, un trésor apporté par les voisins du Ghana. J’affirme cela par simple esprit de déduction, car il se trouve qu’on l’appelle "le pain ghanéen".
Personne ne veut dire d’où il vient, qui le fabrique § Et il est difficile à trouver en ville (Je veux dire à Abidjan, deh !). C’est à l’entrée de Yakro que parmi les mamans beignets, des vendeuses les proposent sous diverses formes dans des sacs en plastique.
Lors de notre visite des Grands Moulins d’Abidjan, nous avons appris de ces pains :
qu’ils contiennent 5% de manioc (d’où leur texture briochée)
que la pâte est soumise à 15h de fermentation avant enfournement
que la cuisson s’effectue au feu de bois dans des fours fabriqués à base de terre de termitières.
TOUT UN PROGRAMME :
Les 15h de fermentation expliquent les trois jours de parfaite tenue de la mie !
Comme c’est un pain sucré, il ne présente pas vraiment d’acidité notoire.
Du côté de Grand Bassam, ce même pain commence à être connu sous le nom de ...Brioche de Bassam.
J’aurais aimé présenter un article plus approfondi, en outre j’invite toute personne ayant des infos complémentaires, à m’en faire part. En attendant, nous nous sommes régalés les rares fois où l’on a pu en trouver !
Nous concluons les récits de la Côte d’Ivoire par ce post dans la rubrique Pain. A venir sur TATUP, une escale à Rome, sur la Route des Indes.