Avant d’arriver en Australie, on avait souvent entendu de la part d’autres voyageurs qu’il fallait prévoir un budget de 150 AU$ (100€) par jour pour deux ! Mais ce n’est pas forcé.
Nous vous proposons une manière d’envisager ce voyages, à moindres coûts, pour l’Australie et pour la Nouvelle Zélande, compte tenu des similitudes que cela comporte par moment. Alors Kiwi ou Koala ?
Le principe de grouper les deux voyages (Australie + Nouvelle Zélande) permet d’économiser 50% du coût en vols, c’est évident. Bien sûr cela nécessite du temps.
Avec du temps, tout coûte moins cher. Comme dit dans notre article Budget pour les Indes et l’Asie du Sud-Est, nous vous conseillons de composer votre plan de vol à l’aide de sites comparateurs comme Skyscanner, d’utiliser les escales comme des micros destinations.
Exemple suivant avec une escale à Dubaïde 23h45. 24h suffisent à dormir, manger local, visiter un peu et repartir frais. Moins de 23h45 c’est encore mieux, car c’est la durée maximale entre deux vols durant laquelle une compagnie peut garder vos baggages en soute pour les faire suivre sur son vol d’après.
Pour notre part nous sommes arrivés après la visite de 9 pays pendant 6 mois en Asie. Ce qui nous a ramené le coût d’ensemble des vols à 1036€.
Si on avait pu utiliser davantage de temps encore, on aurait même pu faire du voilier-stop pour encore économiser sur le gros trajets tout en apprenant davantage sur la navigation hauturière !
Le maximum autorisé en espèces à l’entrée en Australie est de 10 000AUD/famille ou équivalent en €uros (un peu plus de 6700) et 10 000 NZD (soit 6 000€) pour la Nouvelle Zélande.
Ça reste néanmoins l’idée à privilégier pour ne pas payer de frais et toujours bénéficier du meilleur change.
Sinon, il est bon de se renseigner, à savoir : si votre banque fait partie d’un réseau (du type Global Alliance) pour n’avoir aucun frais de retrait dans la banque locale du même réseau, avec un taux de change intéressant.
Même si votre carte bancaire n’est pas une Gold, Premier, Elite ou Infinity, sachez que vous pouvez tout de même solliciter, le temps de votre voyage, des plafonds de retraits allant jusqu’à 1500€ sur 7 jours glissants.
N’oubliez pas de prévenir votre banque de vos dates de voyage quoi qu’il en soit, histoire de se prémunir à l’égard de risques de vérouillage de votre carte à l’utilisation en d’autres zones territoriales.
Le visa touriste coûte 100€ pour 3 mois quand on est français et renouvelable pour le même genre de tarif. Le working holiday visa (permis vacances/travail) est à 360€ (pour les ressortissants UE), valable pour un an, renouvelable pour une seconde année est accessible jusqu’à 31 ans. Mais ce dernier est à déconseiller en cas de séjour de moins de 6 mois dans le pays, pour un certain nombre de raisons qu’on développe plus bas.
Le plus cher des pôles est bien celui de l’accomodation (en anglais). En moyenne vous dépenserez 15 à 35€/nuit par personne, pour un lit individuel, en dortoir allant souvent de 4 à 12 lits. Si l’ambiance est parfois sympa c’est souvent festif à l’excès. Le grand inconvénient en plus du prix est que c’est rempli d’autres Français. C’est donc la France, avec ses équipes de foot et son verlan qui viennent à vous. Ce qui amoindrit grandement la chance d’interagir avec les locaux. Nous avons vu des français qui depuis 3 mois dans le pays, n’avaient pas encore vraiment rencontré de locaux, sinon dans les magasins.
Ne parlons pas de l’absence d’intimité pour les couples qui parfois ne se gênent pas, profitant de la pénombre et se rejoignant sous la couette, faisant gesticuler le lit avec la partie superposée dans laquelle vous dormez.
Néanmoins, nos 10 premiers jours en Australie nous on fait dépenser 86€/jour en « backpaquerie » (c’est comme ça qu’on a fini par appeler ces camps à backpackers) avec 30€/nuit pour deux, et encore pour l’occasion ce n’était pas cher, au vu du confort. On a très vite choisi de faire nos courses et nos repas la majorité du temps. Il y a toujours une cuisine commune et équipée dans ces types d’hébergement.
Si les hostels de backpackers sont souvent onéreux, c’est principalement à cause d’un confort excessif sur des choses superfétatoires comme les piscine, grand écran plat avec son 5.1 et dernières consoles de jeux vidéo, animations de soirée… sans que pour autant, la wifi gratuite ne soit garantie.
Pour info, il est possible de louer à la semaine pour un prix promotionnel. Ou alors vous pouvez travailler contre hébergement, ce qui revient souvent à de l’exploitation, car c’est 7j/7 et c’est parfois deux heures éclatées dans la journée, ou bien au beau milieu. Ce qui empêche d’avoir une sortie durable à côté. Ce principe est bien pour ceux qui viennent en Australie travailler, qui peuvent continuer leur recherche d’emploi tout en économisant sur les nuitées.
Pour nous, l’idée de rester quelques semaines dans une ville ou une autre, permet de mieux rentrer en contact avec la vie locale et par la même, d’économiser sur les frais fixes. C’est déjà un peu le schéma qu’on a suivi dès le début de notre tour du monde.
C’est ainsi qu’en Australie, nous avons prévu chaque arrivée dans un nouvel endroit en optant d’abord pour le Couchsurfing, pour ensuite se mettre en recherche d’une chambre meublée dans une une shared house (collocation).
Si le Couchsurfing est un principe d’hébergement gratuit, ça permet avant tout de nouer tout de suite des amitiés quand on arrive quelque part, de bénéficier de conseils sur les premiers réflexes avec les transports et les marchés, les points internet, etc.
Grands moments avec Danielle qui nous a hébergés à Sydney :
En Australie la sollicitation de la part des étrangers venus en permis vacance/travail et à cours de finances est massive, la plupart des hébergeurs se retrouvent assaillis de messages. Il est donc important d’envoyer sa demande le plus en amont possible et de montrer qu’on s’intéresse aux gens et à leur profil.
« Shared house » ou maison partagée : on trouve les annonces sur Gumtree. Il faut savoir qu’en Australie, le salaire est délivré à la semaine, la location de logement est aussi quelque chose qui se règle de semaine en semaine.
C’est ainsi que nous sommes passés de 15€/personne à 21€/nuit pour deux.
C’est ce qui peut contribuer en tout cas à vous faire baisser la note globale de manière significative surtout pour un couple, faisant passer en 10 jours notre moyenne journalière de 86€ à 61€. Cela tout en améliorant significativement la qualité de vie !
De plus l’interaction avec les colocataires permet de partager aussi le transport quand il y a des courses à faire, de s’échanger des services mutuels, d’avoir des conseils sur la région. Point Positif : les « shared houses » ont souvent la Wifi.
On peut trouver des communautés autogérées comme digger street à Cairns
...qui proposent des chambres à moindre coût ou contre investissement personnel dans un projet de la communauté si le courant passe, après une visite de l’endroit et une rencontre avec la communauté. Ambiance garantie, accès à du wwoofing et repas végétariens compris.
La deuxième raison principale du coût de la vie pour le backpacker en Australie est la fête. Avec une taxe sur l’alcool (29% + la GST de 10%) et la cigarette (Avec une hausse de la taxe de 25 % depuis 2010 et de 12% par an pendant 4 ans ensuite).
Rajoutez l’interdiction formelle de boire dans les espaces publiques, qui occasionne la nécessité d’aller dans des pubs, c’est un secteur qui revient très cher dans le budget.
Nous avons adopté une attitude réservée et sobre avec un penchant temps à autres pour le kombucha. Sans oublier la ginger beer brassée : boisson sans alcool, qui revient moins chère achetée par pack de 4 plutôt qu’en grande bouteille.
Plus de 5 000km parcourus en Australie de août à novembre 2015.
Les distances inter-villes sont bien plus grandes que celles auxquelles on est habitués en Europe. L’Australie est un pays extrêmement vaste et le moindre trajet va occasionner un déplacement se comptant en heures ou en jours.
Naturellement il y a l’avion, mais cela fait louper la beauté des paysages et la rencontre des animaux sauvages.
Co-voiturage
Nous avons aussi donc eu recours au partage de trajets avec des backpackers qui avaient leur véhicule, et division par conséquent des frais d’essence avec la garantie de vivre le road trip à fond !
Pour ça on peut se fier aux rencontres dans les « backpaqueries », aller sur les forum Facebook tels que OZ Backpackers, ou sur les sites comme http://www.coseats.com/
Camper van, travel with accomodation
Les camper-vans (fourgons aménagés pour camper confortablement) font partie de l’esprit local. Ainsi il est courant que des touristes, comme les locaux, arpentent le pays à bord de véhicules aménagés.
Des compagnies locales en font la location à échelle nationale, ce qui constitue une options que nous avons trouvée onéreuse mais efficace.
Pour bénéficier de ce confort à coût minime, il existe la relocation (comprendre transfert géographique en anglais).
Les loueurs proposent à leur clients de prendre un véhicule dans une ville et de le restituer ailleurs, permettant an client de continuer son voyage dans la direction de son choix.
Certains parcs des loueurs se retrouvent alors en déficit de véhicules. Ils sont donc obligés de les rapatrier.
Pour cela ils mettent en place la location à 1$ avec remboursement de l’essence, ce qui leur évite de s’en charger.
De nombreux sites proposent ces options, onglet "relocation" : APOLLO - TRANSFERCAR - VROOMVROOM - DRIVENOW - RELOCATE IT - IMOOVA
Mais attention :
bien vérifier lieux et horaires de dépôt
veiller à rendre le véhicule avec le plein (pour ne pas payer 5 fois le prix de l’essence qui manque)
Si vous n’êtes pas prêts à laisser 1000 $ de caution par carte cela vous coûte entre 30 et 90$ d’assurance.
Penser à payer en ligne dans les 5 jours tout « toll » passé (Péage), sinon une amende vous suit.
Passé ces formalités, vous bénéficiez en général d’un délais assez court pour emmener le véhicule du point A au point B (Ex. Brisbane -> Sydney [900km] en 2 nuits et 2 jours).
Mais cela vous permet d’économiser 2 nuitées et le coût de voyage !
Il vous faudra alors l’application Wikicamps qui permet de trouver les sites de camping gratuits, les points wifi, toilettes et douches.
Si vous avez déjà amoindri les coûts d’hébergement, que vous voyagez pas cher, tant mieux, vous pouvez vous lâcher sur les repas ! Alors, quels plans restent-ils tout de même pour manger bien pas cher.
Le mieux c’est de cuisiner. On peut aller au restau pour avoir de l’inspiration mais préférez cuisiner.
Nous avons rapidement acheté notre huile d’olive en bidon de 5 Litres à 1,79$/litre (Locale, Extra vierge & première pression à froid). Idem pour la farine. On trouve beaucoup de graines et d’épices dans les supermarchés de grande distribution, pour lesquels il n’est pas nécessaire de faire de pub.
Notre espace de recherche favori était le marché. On y trouve toutes sortes de fruits et légumes tropicaux ou occidentaux, souvent issus de l’agriculture biologique locale, des herbes fraîches et parfois même des pains au levain.
A Cairns il y avait un fromager qui travaillait des produits tels que de la mozzarella di buffala locale et du haloumi 100% lait de brebis. Quand on va au marché deux fois par semaine, si on passe 3 semaines sur place, on noue des liens avec les maraichers qui nous font des prix et nous donnent des choses.
Le mieux est d’y aller juste avant la fermeture, car les prix sont cassés.
On ne s’est jamais privés sur la nourriture, on a même acheté du vin une ou deux fois. Notre budget a été de 7€ par jour par personne avec 2 gros repas et un en-cas, + ginger beer incluse.
Ah oui ! On est végétariens, donc on n’a pas fait d’achats de viande ou poisson.
Néanmoins notre recherche de produits bios et locaux remplacent aisément le surcoût d’un budget viande.
Par la suite on a bien essayé une ou deux fois la pizza à 5$ de chez Domino ou pizza hut. Mais on n’a pas eu la sensation d’être nourris ensuite. L’ensemble de la pizza a un goût qui est uniforme, mais les aliments eux-mêmes sont sans goût. Ce qui est curieux, d’autant plus pour les brocolis !
Si la plupart de l’univers plein air est accessible moyennant le déplacement, vous serez sûrement tenté d’aller visiter la grande barrière de corail. Là, il est difficile de s’en tirer à moins de 200$ (150€) par personne pour une journée en mer, avec snorqueling ou plongée sous-marine.
Il existe cependant un moyen si on s’y prend un peu à l’avance. Les compagnies cherchent du personnel d’accueil à bord des grands bateaux. Ils proposent donc la prestation contre le travail bénévole à bord.
Vous pouvez toujours participer à une journée d’essai, apparemment.
Il est néanmoins difficile de profiter à 100%, une fois éreinté par la charge de travail couplée à l’énergie nécessaire à la découverte du récif.
Pour le grand pont de Sydney qu’on peut escalader, une astuce existe : si vous avez un blog, un journal, un réseau social, vous pouvez solliciter le service marketing du fameux Harbour Bridge, avec la promesse d’en parler sur votre média. Le service marketing se fera un plaisir de vous offrir un laissez-passer pour escalader le pont. (Attention le trépied n’est pas autorisé).
Formulaire de sollicitation
Parlons-en, car en Australie, contre toute attente, nous avons fait face au pire réseau qui soit depuis le début de notre voyage… (jusqu’à notre récente découverte de Cuba, cela-dit !).
Que ce fût en Afrique (Côte d’Ivoire, Madagascar, Rodrigues ou bien Maurice dotée de la fibre), aux Indes et en Asie du Sud Est, nous avions pris l’habitude d’avoir internet à une majorité de restaurants ou hôtels, avec la possibilité en outre de se connecter pour pas grand-chose à la 3G sur nos smartphones.
En Australie, on ne trouve pas internet partout. C’est souvent payant, si c’est gratuit c’est limité en data ou en temps. Avec le smartphone, c’est en moyenne 20€/GB (formule prépayée). Les Australiens, eux, payent environs 60€/mois pour un abonnement "illimité" (tout de même plafonné à 150GB, nous a-t-on montré une fois),et c’est seulement pour internet. S’ils veulent le téléphone fixe ou la TV c’est encore autre chose, dépendant des endroits.
Cela s’explique par la taille gigantesque du pays (12 fois la France), principal obstacle au développement du réseau, avec une faible densité d’habitants (23millions).
Sinon vous pouvez vous consacrer à la recherche des bibliothèques municipales offrant un petit peu de connectivité.
Si vous avez besoin d’effectuer des achats d’habits ou de matériel électronique, pensez toujours à profiter du hors taxe.
Dans les « Outlets » (magasins d’usine), vous trouvez des vêtements, équipements techniques à prix promotionnels, desquels vous pouvez encore déduire la taxe !
En tant que touriste vous avez accès en Australie jusqu’à 13% de remboursement de taxe pour plus de 300AU$ d’achats dans un même magasin à condition que vous les emportiez dans votre bagage à main avec vous.
Exemple détaillé selon les douanes aéroportuaires de Melbourne.
Le remboursement se fait en espèce ou sur votre carte bleue, à l’aéroport.
J’avais prévu de travailler en Australie. Accessibles aux moins de 31 ans, la demande de visa vacance travail Coûte 360€ contre 100€ le visa touriste 3 mois. Après d’intenses recherches ce fut en plus d’une forte remise en question, une rapide désillusion ! Je n’ai jamais pensé que je devrais un jour supplier pour du travail. Les backpackers sont considérés comme de la main d’œuvre jetable et exploitable. Je n’ai rien trouvé dans mes domaines d’activité. Du coup j’ai travaillé à la plonge dans un restaurant indien, construit une douche extérieures pour une dame avec des éléments recyclés, et tout ça sans contrat, sans nécessité du fameux visa finalement !
On m’a bien dit maintes fois de mentir aux employeurs sur la durée de mon séjour en Australie, ce que je n’ai jamais fait. En Australie les backpackers français en permis vacance-travail, sont déjà assez considérés comme des coquins, pour qu’on en rajoute.
Astuce pour les PVT : la banque Westpac propose des ouvertures spécifiques de comptes avec carte gratuits la première années. Formulaire ici pour une ouverture de compte avant-même l’arrivée en Australie.
Voici les chiffres que nous retenons :
A savoir que la dépense internet est due majoritairement au travail d’illustratrice de Delphine ainsi que les articles TATUP, même si cela nous a menés parfois à une sensible perte de temps générée par une addiction aux réseaux sociaux.
Forts de notre expérience « Aussie » = "Australienne" prononcer OZY, nous étions fins prêts à embrasser la vie « Kiwi » Néo-Zélandaise. De même on nous avait longuement mis en garde sur les tarifs, mais ce fut moins effrayant que prévu ! Les infrastructures sont idéales, la taille du pays et la variété de paysages en font un paradis pour les campers.
S’il y a des similitudes avec l’Australie, la Nouvelle Zélande est le pays par excellence où il faut faire du camping, mais pas n’importe quel camping, non ! Du camping en van. Et pas n’importe quels vans, non ! Des vans confortables et bien équipés !
Le mieux est de s’inspirer des locaux, eux-mêmes adeptes du principe. Nombreux sont ceux qui, à la retraite, ont fait le choix personnel de vivre dans de grands autobus aménagés tout confort. C’est pour cela que nous avons opté pour l’achat d’un camper van aménagé dans lequel vivre.
Nous allons donc vous raconter comment économiser des sous en investissant dans un van.
Le visa touriste de 3 mois est gratuit pour les Européens. Par ailleurs, 3 mois c’est exactement le temps nécessaire pour visiter tout le pays, en alternant moments tranquilles et grands parcours.
Pour info, les conditions sont relativement similaires qu’en Australie, excepté que son coût, le permis vacances travail est 3x moins cher pour ce qui est de la Nouvelle Zélande (ressortissants de l’UE).
Une fois l’option du camper van choisie, nous avons fait en sorte d’arriver très tôt dans la saison touristique afin de pouvoir revendre notre van facilement, à la fin de nos 3 mois (Début novembre 2015 à fin janvier 2016)
Il convient, sinon, de savoir comment vous allez visiter le pays. Car il se compose de deux îles, nécessitant une traversée, impliquant un coût surtout si vous avez un véhicule.
Il y a deux compagnies qui font la traversée, la moins chère étant Blue Bridge. Booker à l’avance pour bénéficier des promotions, et éviter les assurances d’annulation en étant sûrs de vous.
Évidemment cela dépend des possibilités. Nous-mêmes avons choisi une autre logique impliquant deux traversées avec une autre efficacité. On a économisé sur le vol d’Australie avec une arrivée à Auckland et sur le vol pour le Mexique ensuite avec un départ d’Auckland également.
Pour info, faire l’aller-retour permet de visiter une côte et puis l’autre ensuite avec des paysages radicalement différents.
Un van se revend mieux à Auckland, car c’est simplement la plus grande ville, bien que Wellington soit la capitale.
Sensiblement similaires à l’Australie sur ce plan, il existe néanmoins la BBHcard, donnant accès à des tarifs préférentiels dans un grand nombre d’hostels des deux îles.
En Nouvelle Zélande il y a systématiquement la Wifi, et parmi les backpaqueries, il y a le choix avec possibilité de trouver des maisons familiales et moins onéreuses.
Nous n’avons fait qu’une nuit en Backpaquerie, le temps que notre van soit réparé d’une casse moteur dès qu’on l’a eu.
Encore une fois nous vous parlons du Couchsurfing. Les Néo zélandais aiment leur pays et sont toujours prêts à communiquer leur passion du pays !
Nous avons rencontré une grande quantité de cyclo-campeurs. A vélo le jour et en tente la nuit. Si c’est sportif (sans compter les vallonnements du territoire), c’est économique !
Les campings dans les D.O.C coûtent entre 0 et 15$/nuitée en tente. Il y a beaucoup de sites gratuits aussi. Mais la plus grande économie restera sur le transport !
Exemple d’un cottage prêté par Andy, 3 minutes après notre rencontre :
Un tempérament de confiance propre à la Nouvelle Zélande pourra donner lieu assez facilement à une proposition d’hébergement, quand les atomes sont crochus, de la part des locaux lors de rencontres fortuites sur les campings ou simplement si vous demandez un renseignement dans un endroit isolé.
Nous avons noté que la zone chaude de ces propositions d’hébergement se situe entre le Sud de l’île du Nord et le Nord de l’Île du Sud !
Bien sûr, on a toujours respecté les règles les plus élémentaires d’amabilité et de savoir vivre… En fait on adore les gens, découvrir leur univers et partager. Alors forcément, on ne peut plus s’arrêter de converser et on finit par nous proposer de rester !
Comme en Australie, vous avez la location à 1$ par jour ! Mais vraiment pour découvrir la Nouvelle Zélande, il faut respirer au rythme du pays. Et courir avec une relocation, c’est louper beaucoup. Le covoiturage reste d’actualité… le grâle étant l’autonomie la plus totale, la sensation de liberté (relative - puisque on n’est jamais plus libre qu’avec juste un sacs à dos !), et la possibilité d’aller et dormir partout, vous avez deviné : avoir son propre camper van !
Parfait pour la Nouvelle Zélande, le camper van est un véhicule de type fourgon, dont la partie de chargement a été réaménagée pour offrir différentes commodités, les principales étant le couchage et la cuisine. Nous avions équipé le nôtre d’un large panneau solaire pour avoir du 220V et un frigo.
Nous avons voulu un van ré-haussé et rallongé pour plus de confort, avec une cuisine intérieure en cas de froid, en cas de pluie ou d’attaque de sandflies (moucherons des sables qui piquent sans vergogne).
La table se transformait en sommier et donc le living en chambre à coucher.
On a rajouté un espace extérieur
Une douche électrique chaude
Nous avons travaillé pour en faire un petit habitat cosy et confort, optimal avec le passage de la certification de self containment.
Tout ces investissements furent aussi l’assurance de revendre notre petite maison-mobile plus facilement, et sans perdre d’argent.
Le transfert de nom de propriétaire d’un véhicule se fait très facilement dans n’importe quel bureau de poste (toujours attenants à une succursale de la Kiwi Bank). Ce papier est la « Registration » et nécessite un renouvellement de payement de taxe tous les 3 ou 6 mois (Autour de 70$) dans un des bureaux de poste.
En tant qu’étranger on va vous fournir un papier basé sur votre passeport, vous donnant un numéro de permis local, c’est gratuit à la poste.
Pour être sûrs, achetez un véhicule avec le contrôle technique fait spécialement pour la vente (Warranty Of Fitness). Cela coûte entre 40 et 70$ selon le garage et reste valide 6 mois.
Si vous optez pour un diésel, il vous faudra acheter des points kilométriques se vendant par packs de mille avant de prendre la route.
Il n’y a pas d’assurance obligatoire, ce qui signifie qu’en cas d’accident responsable, il faut payer directement. C’est ce qui fait que la conduite kiwi est très patiente, courtoise et compréhensive, globalement ! Il est mal venu de s’exciter au volant là-bas ! On vous prendrait pour un fou.
Pour toutes les dépenses relatives au véhicule (hors consommables), tenez une comptabilité séparée, afin de savoir où vous en serez pour la vente.
C’est une certification de votre véhicule qui atteste qu’il répond à des normes d’autonomie en cas de stationnement fixe, sur 3 jours, pour deux personnes. C’est une plus-value pour la revente.
(Réserve de 20L d’eau avec robinet et 2L d’eau potable par personne, évier avec récupération des eaux usées 20L, poubelle à bord, évacuation d’air, toilettes autonomes…) Le but étant d’éviter les rejets dans la nature. Cette certification donne droit à stationner n’importe où tant que ce n’est pas une réserve naturelle ou une propriété privée. Ce qui évite totalement le coût des campings de D.O.C(Department of conservation), sinon seuls lieux où vous êtes autorisés à stationner la nuit. Entre 6 et 15 $/personne, autant dire que le coût de 55$ du self containment est vite rentabilisé.
Si vous n’avez pas encore le self-containment, que vous prévoyez de le faire, vous pouvez vous inscrire à la NZMCA, association des camper-vans.
Ainsi, vous ne payez pas le coût du passage à la certification, vous bénéficiez d’une remise sur la traversée en ferry entre les îles, vous bénéficiez d’une liste de sites de camping supplémentaires avec certains D.O.C gratuits, la bienveillance des autorités et l’étonnement (positif) des locaux !
Pour savoir où camper, où trouver des douches et des toilettes, où vider vos eaux usées, recourez à
Essence
Les grandes surfaces low cost Pak n Save comme les New World proposent souvent sur leur ticket de caisse une réduction d’essence après des achats chez eux. Mais l’utilisation de votre carte étrangère sur les automates vous coûtera plus cher que d’aller là où vous pouvez payer en espèces.
Esso propose une remise de 10 centimes par litre d’essence un jour par semaine, selon les stations. Sinon, avec une carte de fidelité, vous béneficiez de 4 à 10 centimes par litres sur toutes les stations Caltex et BP. A sauvegarder sur sa carte, où à utiliser.
Dans l’assiette
Comme en Australie, on a acheté notre bidon de 5L d’huile d’olive extra vierge, première pression à froid, et notre sac de farine. Après le reste a très vite suivi...
On se ruine vite en gâteaux secs et en petis en-cas si on cherche des produits de qualité. Le mieux ça a été pour nous de faire des kilos de sablés véganes et de cookies dès qu’on était invité chez des locaux. Cela nous a permis d’en laisser pour remercier, et après on en avait pour 10 jours.
La beauté de la Nouvelle Zélande quand on aime cuisiner, c’est que c’est riche en petits producteurs. Vous trouverez facilement, parsemant les routes de campagne, des petits étals, dont la vente est libre, basée sur la confiance et pas chère. On y trouve fruits et légumes de saison, miel, œufs fermier, parfois biologiques.
Autrement, comme en Australie, toutes les grandes surfaces (même si elles sont plus rares en Nouvelle Zélande) sont achalandées en produits frais locaux, avec une gamme de légumes et verdures très large, des briques de laits végétaux bios et des céréales qui sont vendues au poids.
Dans le verre
Pays de vins, on y trouve de très bonnes bouteilles pour parfois 5 ou 10€. Notre préférence allant aux Pinots Noirs de la valée de Central Otago.
Nous avons pu nous faire un peu plaisir de temps en temps avec un Gibbston Valley, ou un Akarua.
Le reste du temps on a tourné à la Phoenix, Ginger beer locale Bio ("bière" car elle est brassée, mais sans teneur en alcool) !
Au total à table on a eu une dépense quotidienne de 14,82€/jour pour deux avec 2 gros repas et un en-cas. Ah ! J’oubliais, sont inclus aussi de nombreux cappuccinos au soy milk (demandez un extra shot de café), achetés en station-service à quasi chaque plein dans l’île du nord.
Il y a tellement d’activités gratuites en plein air (volcans, grottes, plages et hot springs) ou dans les villes (musées, expos, groupements associatifs) que si vous payez pour quelque chose ce sera de l’ordre de l’exceptionnel comme du saut à l’élastique ou de la chute libre.
Si vous avez votre carte étudiante c’est encore mieux. Nous avons pu enfin visiter l’expo Dreamworks qu’on avait ratée à Singapour ! (Important professionnellement pour Delphine)
Après l’Australie nous avons été ravis de retrouver de la connectivité à des prix raisonnables.
En résumé, avec la formule prépayée vodafone (qui offre la meilleure couverture réseau nationale) , c’est 15€ le Giga et pour 3 €uros additionnels vous avez 5GB en soirs et week-end.
La superbe option chez eux c’est les appels vers de nombreux pays d’Europe pour 2$ de l’heure (soit 1€ !). Si vous êtes deux prenez deux opérateurs différents. Car nous en avons vu d’autres qui proposaient internet moins cher, bien sûr avec moins de couverture réseau.
Contrairement à l’Australie, en Nouvelle Zélande, il n’y a pas vraiment de détaxe. Il y a quelque chose, mais c’est compliqué et seules les rares boutiques affichant l’option peuvent vraiment effectuer une telle démarche. Cela assujetti la marchandise à une livraison à la porte d’embarquement de l’avion. Autant dire qu’il faut avoir confiance et espérer que le prestataire soit rodé !
Voici les chiffres que nous retenons :