Divali est une fête hindoue largement célébrée à Maurice, Elle fait même l’objet d’un jour férié. (Illustration de Lakshmi : Delphine Chklé)
DIVALI, fête de la lumière, a lieu un soir sans lune durant le mois de Kartika (Octobre).
Dans l’interprétation Indo-Mauricienne elle est consacrée aux divinités Rama (car c’est l’illumination des rues en commémoration du retour du Roi dans son Royaume) et Lakshmi (Dont on dit à Maurice que c’est la déesse de la lumière).
La portée spirituelle et la beauté joviale de cette réjouissance fait qu’elle inspire même le prêche chrétien de la messe dominicale qui suit.
Delphine met en œuvre ses talents artistiques pour tenter de réaliser un Mandala
Les hindous doivent profiter de ce jour pour effectuer le partage de gâteaux à leurs voisins, collègues, amis, famille et connaissances quelque soient leurs horizons spirituels.
C’est donc après un bain purificateur, et le Surya Namaskar (Bonjour au soleil levant) que les pratiquants parcourent l’île pour distribuer les petits paquets. (Ces boites ont toutes été décorées d’un Ganesh crée stylisé et reproduit à la main par Delphine)
Les portes et fenêtres des demeures doivent rester ouvertes pour inciter famille et amis à entrer. Quelqu’un reste à la maison pour accueillir les hôtes venant eux-mêmes déposer des friandises.
Beaucoup de maisons se parent de mille feux...
...tandis que, dans toutes les cours, fleurissent par dizaines, des lampes à huile en terre cuite.
Nous avons pu partager ce moment avec Reena, chez qui nous avions emmené des gâteaux.
Reena est une superbe hindoue pratiquante et passionnée, avec un esprit moderne, elle est d’ailleurs prof d’Anglais au Lycée français.
Elle nous explique l’adaptation des rites et leur signification, et nous détaille les variantes de leur interprétation.
Puis aux alentours de 20 heures, les familles se dirigent vers les municipalités des plus grandes villes, aussi décorées, pour assister à des concerts et des spectacles de danse, comme à Quatre-Bornes où le live était retransmis à la TV et à la Radio.
Malheureusement, il s’est mis à pleuvoir et nous sommes rentrés ! Mais n’était-ce pas une sorte de bénédiction ?