Dans ce pays, encore peu touristique, la découverte des nouveautés culinaires s’est faite un peu comme dans un roman d’aventures. Si l’inspiration générale culinaire est indo-asiatique, c’est gustativement que la note Birmane se révèle !
Une petite faim ? Rien de tel que ces petites croustilles à base de farine de pois cassés et de poids cassés entiers, accompagnés d’une sélection de fruits coupés.
Déjà évoqué dans sa version Sri Lankaise, le revoici plus appétissant que jamais !
Dans les rues, sur les étals, se préparent de grandes crêpes. La farce et la présentation finale sont tout autre ! Oignons et choux grillés, aux épices locales et le tout est livré en feuilles successives et garnies.
On voit que l’élasticité de la pâte témoigne d’une teneur en gluten qui en feraient fuir plus d’un, de nos jours, par nos contrées !
Mais il faut avouer que c’est bon et que le cuistot s’exécute avec précision. Pas de rouleau, seulement la force centrifuge exercée par le mouvement des mains.
Déjà il assume la nouvelle commande alors que la nôtre nous est livrée !
Mon favori des plats birmans !
Les feuilles fraîches de thé vert sont finement hachées...
...marinées avec de l’ail, du gingembre et du citron, puis parsemées de sésame toasté !
C’est servi sur un lit de petites pâtes frites.
Vous aurez la possibilité de goûter à un genre de shortbread, farci de douce pâte de sésame et d’amande, livré avec une débordante tasse de thé au lait
... ou bien (souvenir des temps anciens) des portuguese egg tart qui sont l’héritage du Pasteis de nata (ou bien bien de Belem) portugais.
Pour finir en beauté, nous vous proposons une incursion dans une véritable fabrique de nouilles Birmane.
C’est dans la bourgade de Pyin Oo Lwin que nous découvrons cette fabrique artisanale, où nous sommes chaleureusement accueillis par le patron.
Un vieux malaxeur électrique en bois fait le mélange.
C’est une base de farine de riz et eau de source qui en sont les ingrédients.
Les nouilles sont réalisées à la poche, tant le mélange est hydraté.
Une fois bouillies les nouilles sont lavées à l’eau de source.
Prêtes à déguster sous forme de « Mohinga », la soupe de nouilles birmane !
Retrouvez cet article dans le numéro 205 d’Industrie des Céréales