Pain plat d’origine indienne, le Farata doit son nom au Paratha Indien du Punjab. Cousin du célèbre nan, contrairement à ce dernier qui est cuit dans une jarre, le farata est saisi sur une plaque grasse très chaude. Aussi un délice !
A peine arrivés, en tant que gourmets nous sommes d’abord allés goûter ces merveilles au quartier de La Louise à Quatre-Bornes. Les cuisinières les préparent à la commande et on peut les manger sur place assis sur un tabouret dans la cuisine plein air, devant une série télévisée indienne.
Voici les futurs faratas sous forme de petits pâtons
Les pâtons sont laminés une première fois avec le bélo ("rouleau")
Pour légèrement feuilleter, la fine pâte est pliée en quatre après avoir été enduite rapidement d’une pellicule d’huile
Le tawa chaud (plaque de cuisson) est huilé à l’aide d’un gros torchon alors que le pâton est à nouveau laminé
A peine posé, le farata gonfle sous l’effet de la vapeur d’eau que la pâte contient
Le fait d’y ajouter l’huile accentue le gonflement, car le corps gras rend étanche la bulle de pâte, jusqu’à former une boule parfois
Le farata est servi avec deux caris végétariens (sauces ou daubes) différents qui changent selon la saison, puis un satini (amalgamme du mot "chutney" = assaisonnement piquant) si on le désire
Pour en faire un repas sur le pouce la version roulée est facile à déguster
On a donc vu ce que l’on pourraît appeler le "farata de rue", prochainement je vous présenterai le "farata de salon" , qui lui, sert d’outil pour éviter de se salir les doigts quand on mange un cari ! ...et en prime la recette !