Comme son nom l’indique, cette spécialité est cuite dans du bambou !
Capitale de la Malaisie, KL est une ville à la fois verdoyante et moderne.
Il parait qu’ici, quand un arbre est trop ancien, plutôt que de le retirer pour construire, on peut demander à l’architecte de s’adapter ! Ca donne une ville plus verte !
Ils n’ont pas dû faire ça pour les tours Pétronas, même si le parc aménagé devant fait une belle zone piétonne.
C’est à l’entrée du central market, le marché couvert de la ville, que nous avons découvert le stand de Putu Bambu.
Même si elle fait partie de la tradition locale, cette recette n’est pas uniquement présente en Malaisie.
Les ingrédients sont simples mais mènent à une texture légère, humide et aérée.
Farine de riz, farine de tapioca, sucre de palme local, noix de coco rapée et surtout la poudre de pandan qui donne cette couleur verte et une petite saveur bien particulière.
Le pandan est une plante tropicale qui donne de longues et fines feuilles. Peu trouvable à l’état sauvage, il est cultivé dans les pays d’Asie pour ses vertus culinaires.
(Photo : champs de pandan à Bali)
Le principe est donc de remplir successivement les tubes de bambou creux de sucre de palme (humide), puis du mélange riz/tapioca aux teintes vertes du pandan.
La cuisson se fait à la vapeur sur un outil spécifique. Une plaque équipée de trous d’un diamètre inférieur des sections de bambous, diffuse la vapeur d’eau bouillante.
Les petits cakes cylindriques cuits sont évacués énergiquement de leur pièce de bambou avec un outil manuel. Ils roulent ainsi chauds dans la noix de coco rappée.
Ils sont enfin conditionnés pour être vendus et...le plus important : dégustés !
C’est moelleux, aéré, chaud, parfumé et sucré. Je vous laisse imaginer !
Une autre spécialité est cette fameuse crêpe qu’on trouve partout en asie-pacifique, mais dans une version légèrement feuilletée.
Il sert de pain et se mange avec tout, sucré et salé.