Grouillante, embouteillée, pas toujours propre, vieillissante et abimée, Antananarivo dégage néanmoins un charme incroyablement envoutant. La cité est habitée d’une âme humaine puissante, que le labeur quotidien de ses habitants renouvelle inlassablement
Tana s’éveille
Si l’on veut trouver la cité vide et ses rues libres c’est vers 6h00 qu’il faut sortir
Néanmoins celles-ci ne tardent pas à s’emplir
Déjà au travail, les réparateurs de radiateurs automobiles
Tout se répare, rien ne se jette
Devant les cyber-cafés encore fermés, les marchands s’installent dans la bonne humeur
Rapidement les places de marchés se peuplent et deviennent noires de monde
La gentillesse se lit sur les visages
Comment ne pas succomber au pouvoir attractif de cette ville ?