Visiter Maurice, comme un mauricien redécouvrirait son île. Océan, trekking, chutes d’eau et spécialités culinaires.
Un des meilleurs moment pour visiter Maurice est le mois de Janvier. Tout simplement car c’est la période où le billet est le moins cher, autour de 700€/personne de Paris ou de Genève et Francfort.
On est alors à l’arrière-saison des mangues, longanes et pastèques sucrées, tandis qu’ananas et papayes foisonnent toujours. Aussi, les touristes sont plus rares sur les sites de grande fréquentation. L’été bat son plein dans l’hémisphère sud, la température de l’eau peut atteindre 29°C.
C’est la saison des pluies, et la végétation est luxuriante. Bon c’est aussi la saison des cyclones. Rien de dangereux, seulement des possibilités de chamboulement sur une des dates des vols.
On parle d’abord le Mauricien (Créole), qui est largement dérivé du français. Si la langue officielle est l’anglais (lois, administratif...), le français est aussi le langage par défaut. Le taux d’instruction à Maurice permet à presque tout le monde de bien converser en français ou en anglais.
Ce qui coûte le plus cher à Maurice, c’est l’hébergement. Là, on a des contacts pour la nuit à 14€/nuit, chez l’habitant, avec tout le confort. Il n’y a pas de restriction pour le camping sur les plages équipées de douches et toilettes (Flic en Flac, Mont-choisy).
1€ donne en moyenne 38,4Rs. Il est plus intéressant de venir avec des Euros et de faire le change sur place. Privilégier les bureaux de change ou on peut négocier. Par exemple le Change Express à Quatre-Bornes (face à Intermart) et à Port-Louis.
Une carte SIM immédiatement active s’achète, muni de son passeport, chez Mauritius Télécom Orange, pour 100Rs avec 86Rs de crédit dessus (Pack 2GB en 4G + communication + SMS à acheter avec le crédit par le biais d’une interface SMS).
La détaxe pour les visiteurs est un principe pratiqué auprès de 800 enseignes de l’île.
Si beaucoup d’endroits de l’île sont très facilement accessible en bus (notamment les plages), à un tarif très abordable et grâce à un service soutenu et de grande amplitude horaire, d’autres coins nécessitent d’avoir recours à une voiture.
On peut louer une voiture pour 700Rs par jour, en s’y prenant un peu à l’avance auprès de prestataires locaux. En venant de notre part, vous pouvez contacter M Serge.
Les plus connues sont :
Grand Bay - N - Zone développée économiquement, ultra touristique
Mont Choisy - NO - Plage publique protégée
Blue Bay - SE - Petite plage avec nombreuses activités
Flic En Flac - E - Sable un peu moins fin mais de grande étendue
Pereybère - N - Plus isolée, grands vents pour kite surf
Des plages, il y en a partout (quasi tout autour). Et beaucoup sont peu fréquentées. Le plus sympa est encore de parcourir les routes côtières en voiture ou en vélo.
1.Snorkeling à Blue Bay
C’est à Blue Bay beach qu’il faut se rendre pour le meilleur snorkeling. A 300Rs/personne un guide vous emmène sur un des plus beaux récif de coraux des Mascareignes.
Les guides connaissent très bien la flore et la faune, et détaillent les fonds marins avec passion et humour sur une embarcation à fond de verre. En tous cas la faune aquatique y est extraordinaire.
2.Une biscuiterie historique
En quittant Blue-Bay/Mahébourg, après avoir traversé le Pont Cavendish, une escale à la Ville Noire est possible. Fondée en 1870 par un colon breton, on y trouve une biscuiterie qui s’est spécialisée dans la fabrication de gâteaux secs et galettes à base de manioc.
La manufacture artisanale au feu de bagasse perdure depuis près de 145 ans. Le genre d’endroit qui aurait bien fait un article dans la rubrique pain du blog TATUP, en fait !
Ouvert du lundi au vendredi de 9 h30 à 15 h, fermé les jours fériés. Compter 175Rrs avec dégustation. Biscuiterie H. Rault/La Ville Noire/Mahébourg. Tél +230 631 9559.
C’est surtout une incursion dépaysante dans un site de production rappelant les conditions de travail dans les entreprises des années 1990 et qui ont construit Maurice d’aujourd’hui. Désormais fière de sa Cybercité et du secteur tertiaire le plus moderne d’Afrique, c’est un fier hommage.
3. Cascades de Rochester
Site vieux de plusieurs milliers d’années, fréquenté avant tout par les Mauriciens. Située entre Souillac et Saint-Aubin en suivant les indications spartiates, au milieu des champs de canne, c’est est une cascade de 10m de haut de formations rocheuses parallélépipédiques.
Un marchand y vend du coco dont l’eau est à boire à la paille. 40 ou 50Rs max/coco. Ananas 40 à 60Rs max.
Le point de départ de la Montagne du Pouce se situe à St-Pierre. En voiture, en arrivant de Moka, 150 mètres après le rond point de l’ancienne sucrerie de Mont Desert Alma, prendre la direction « Le Pouce / Nouvelle découverte. Ensuite prendre ensuite la première à gauche. Continuer tout droit et à environ 150 mètres, la route traverse un pont, prenez alors la gauche.
Un kilomètre après, la route tourne à angle droit sur la gauche. Soyez vigilant, car le chemin qui mène au Pouce débute à environ 15 mètres avant le virage sur votre droite, c’est un sentier entre les champs de canne, avec un panneau indiquant le parcours du Pouce juste au début du sentier. Avec auto, on peut se garer juste là, ou sinon, suivre le chemin en terre, et avant de prendre le chemin qui a la plus forte pente, en direction du Pouce, au niveau d’un carrefour de 4 sentiers, vous pouvez vous garer.
L’arrivée en bus publique présente deux avantages.
Celui de pouvoir rentrer par Port-Louis sans abandonner de véhicule au pied de la montagne et celui d’une solution de transport à tarif bon marché.
Pour le bus le bus direction St-Pierre/Moka qu’on prend à la gare routière de Curepipe, Vacoas, Quatre Bornes, Port-Louis ou Rose-Hill, aux arrêts de bus de ces lignes. Ne pas hésiter à se faire bien conseiller par les receveurs des bus.
Une solution intermédiaire consiste à laisser la voiture à un arrêt desservi comme Bagatelle ou bien Réduit où un bus pris de Port-Louis pourra vous re-déposer au retour.
Inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco c’est un petit atoll naturel à l’Est de Maurice.
Aucun hébergement n’y est possible, il est interdit d’y passer la nuit. Les derniers bateaux-navettes quittent l’île aux alentours de 16h. Il faut donc aller tôt à Poste De Flacq et prendre un bateau lent pour y aller afin de profiter et payer moins cher. Compter max 800Rs par personne pour la traversée.
S’organiser avec des pêcheurs sur l’Ile Aux Cerf, si une grillade de fruits de mer envisagée. On peut faire descendre les prix par la concurrence. Pour les végétariens, des marchands vendent des choses délicieuses en « take away » sur la côte Mauricienne.
Accessible en bus : Bus stop "Hotel Mont Choisy".
J’ai obtenu mes brevets PADI auprès de John Li, pratiquant la plongée à Maurice depuis 30 ans. Il a le secret des meilleurs sites de plongée (Grottes, épaves de jour ou de nuit) :
John Li Tet Woon,
Mont Choisy, hotel Coralia, demander Paradise Diving.
Tel. : (230) 265 6070 . Fax : (230) 265 6749
Si vous choisissez un autre guide de plongée, privilégiez la zone de Pereybère ou de Mont Choisy. Les spots sont nombreux et très facilement accessibles.
Compter la grosse matinée ou la journée si en complément on prévoit en plus une visite de Grand Bay et une halte à la plage de Mont Choisy. Ensuite, en voiture comme en bus, longer la côte jusqu’à Pereybère et Bain Boeuf.
Compter 1 matinée, plus accessible en auto qu’en transports publiques.
Il y a 3 sites, la culture des thés se fait depuis leur implantation coloniale à Rivière des Anguilles pour les conditions météo idéales dues à l’altitude.
tel : +(230) 626 1734
Jours et Horaires d’ouverture selon les sites :
Domaine des Aubineaux : lundi à vendredi de 8h30 à 16h00 samedi de 8h30 à 13h30
Bois Chéri : lundi à vendredi de 8h30 à 16h00 samedi de 8h30 à 13h30
Saint Aubin : lundi à samedi de 8h30 à 16h00
Durée des visites : 1 à 2 heures par étape.
Sur la route de Flic-en-Flac existe Casela (Bus pour Rivière Noire, Bus stop : « Casela »). Une formidable réserve d’animaux endémiques, dont d’immenses tortues centenaires protégées. Il faut au moins 3h pour tout visiter.
Sans trop s’étendre car tous les livres-guides en parlent déjà, nous voulions souligner que la ballade avec les tigres et les lionceaux (faite lors d’un précédant voyage en 2013) nous avait laissés un goût amer. Déjà que les jeunes félins ne sont vaguement « libres » que le temps de la ballade avec les touristes, ils sont sans cesse rappelés à l’ordre, parfois cravachés pour bien faire « les beaux ». En outre ne faisant pas partie de la faune héréditaire locale ils sont ramenés d’Afrique.
E-mail : Casela@intnet.mu
Téléphone : +230 452 2828 (Lundi – vendredi 8h00 – 16h30, Samedi 8h00 – 12h00)
On peut certes manger au restau de Caséla mais nous préférerons aller Chez Ah-Yun, à 15min en voiture ou 25 en bus (Bus Flic en Flac, Bus stop : « Ah Yun »), situé en bord de mer de Flic en Flac. C’est de la cuisine sino-mauricienne à prix très abordable. Pour réserver : +230 453 9099.
Un verre mérite d’être pris au Domaine Anna perdu dans les cannes, sur cette route après Cascavelle en direction de Flic En Flac. Nous n’avons pas eu de véritable coup de cœur pour leurs mets, onéreux de surcroît. Mais le carde est joliment agencé dans une bâtisse coloniale et un jardin typique.
Bus direction Pamplemousse de Port-Louis Nord. Le jardin botanique de Pamplemousse est un parc arboré de 25ha qu’on sillonne à pied.
A 300 mètres du site se trouve l’éco-musée du sucre. Installé au cœur de l’ancienne usine sucrière de Beau Plan qui était encore en activité en 1998 qui fut transformée à la fin de l’année 2002. Sympa mais pas super captivant. Avant j’avais des plans pour faire visiter une vraie sucrerie en activité mais de nos jours c’est plus compliqué.
On peut toujours contacter la direction d’une des rares usines encore en activité et faire la demande en s’y prenant en amont du voyage prévu.
1. Grand Bassin
Dès 8h du mat’, en voiture prendre la direction Grand Bassin, dit « Ganga Talao » le lieu de culte hindou et Lac sacré..
En se laissant guider par les prêtres hindous, on peut prendre part aux rituels chatoyants et colorés.
Après cette escapade spirituelle, en revenant sur ses pas de 2km, on prend la direction de Chamounix pour s’arrêter à « Alexandra falls », chute de 32m de haut, à 700m d’altitude ayant plusieurs millions d’année. C’est le point de départ de plusieurs trekkings - que nous n’avons pour l’instant pas faits nous-même -.
2. Black River
On peut ensuite continuer direction Plaine Champagne et s’arrêter sur la grande aire de parking des « Black River Gorges ». La vue sur la vallée de Rivière Noire jusqu’à l’océan est la même qu’il y a 20ans !
Là, dans un camion sur le parking, un couple vend du pur jus de canne biologique.
On peut même en prendre dans une gourde à soi "à emporter". D’un goût très particulier, savoureux et désaltérant avec du gingembre et de limon local, c’est surtout un puissant shoot d’énergie naturel !
3. La région de Chamarel
En continuant, on passe nécessairement par la Rhumerie de Chamarel. Pour une continuité à la précédente étape désaltérante .
La particularité est que cette Rhumerie bénéficie du récent remaniement de la loi économique interdisant d’exploiter le jus de canne pour un autre dérivé que le sucre.
Avant, on ne pouvait fabriquer le Rhum qu’à partir des résidus de sucre (la mélasse) pour favoriser l’industrie. C’est ce qu’on appelle le Rhum « planteur », le plus répandu dans le monde. Désormais à Maurice, il est possible d’en produire directement du pur jus de canne, c’est le Rhum « agricole ».
Bien sûr le Rhum de Chamarel bénéficie de la finesse du procédé agricole, de la double distillation et du vieillissement en fût de chêne français.
Pour les fins connaisseurs, des appellations VS, VSOP et même XO sont désormais disponibles. On trouve les mêmes bouteilles au tarif hors-taxe au Duty Free de l’aéroport.
Visite guidée et dégustation.
+230 483 4980 pour connaître les heures.
Après la dégustation, il faut vite songer à se mettre quelque chose de conséquent dans l’estomac. En continuant sur la route, avant le village de Chamarel il y a encore le restau "le Chamarel". Un peu haut de gamme, mais à tarif abordable. Téléphone : (230) 483 6421
Excellente table et assurément le plus beau point de vue de l’île à notre goût, la terrasse surplombe la vallée de Rivière Noire. Magnifique même en période de pluie diluvienne !
*- Astuce : Hors-carte et en pré-commande, demander à goûter une purée d’arrouille (topinambour local) et des frites de manioc. Des mets qu’il sera difficile de trouver ailleurs.
*- Un remaniement de la carte a fait beaucoup de déçus, mais il semble que la direction ait entendu les doléances de la clientèle, nous a t-on assuré. (Ce qui présage d’un retour aux saveurs locales sous peu. Note de Janvier 2017)
Après le repas, on peut enfin se rendre aux célèbres terres de 7 couleurs et visiter le parc naturel avec son lot de cascades et de formations rocheuses au milieu de la forêt tropicale.
4.Retour par la côte Ouest
En remontant par Rivière Noire et Tamarin, on peut faire une halte plage à tout moment et passer devant le site des salines historiques, encore en activité.
Il y a bien une centaine d’autres petits coins, d’artisans, de ballades, musées et autres à conseiller.
Il suffit d’aller se perdre sur des petites routes interminables, de prendre une série de bus au hasard et l’Ile se dévoile.
Les mauriciens sont généralement très "service". J’adore arriver dans une administration avec un élément compliqué. Même si ça prend des heures, une personne suit le dossier avec assiduité.
Les origines ethniques des Mauriciens sont à 60% indiennes. Un héritage occidental de la culture judéo-chrétienne vient amplifier le brassage culturel avec les descendants de colons européens, des créoles venus d’Afrique et la présence de communautés de souche chinoises.
La gentillesse de l’accueil, le rapport doux et bon enfant plus on s’écarte des grandes villes ne dépend, lui, d’aucune saison et reste palpable toute l’année.
Les gens sont sympathiques. On ne dit pas toujours au-revoir en quittant une échoppe mais on peut rigoler beaucoup en discutant les prix.
Les routes sont excellentes sur 90% de l’île. La conduite est à droite, héritage anglo-saxon. Avec votre permis B français, vous pouvez louer et conduire un van 15 places.
Les gens se donnent facilement la priorité par courtoisie et remercient toujours. La civilité est assez exemplaire... peut-être un peu moins ce qui concerne les embouteillages de Port Louis, au grosses heures.
La signalisation routière est très bonne et les directions rarement absentes. Le réseau routier est assez fidèle dans google maps et le GPS fonctionne.
La gastronomie locale est extrêmement riche. On mange aussi bien dans les restaurants qu’aux étals de streetfood des marchés. C’est aussi un paradis pour les végétariens car encore une partie de petits restaurateurs ont une section "classique", puis « NON-VEG » pour les viandes et poissons sur leur carte.
On trouve beaucoup de petits vendeurs de streetfood qui proposent plein de petits en-cas délicieux.
Nous avions déjà pas mal disserté sur les faratas, les dhol puri. En fin de cet article, un lexique non exhaustif de produits locaux (à tester).
La liste complète serait bien trop longue, on s’arrête là ! Si vous arrivez à tous les goûter ce sera déjà pas mal !
Pour toute question supplémentaire, ne pas hésiter à nous contacter :
contact@tatup.fr