Après presque 3 mois immergés dans la culture indienne , la perspective de la Thaïlande pour nous était synonyme d’appréhension. Récits d’un choc culturel tout en douceur ! (Rétrospective Avril 2015)
« Bonjour » selon si on est un homme -on mettra le suffixe « Khap- » et si on est une femme -le suffixe « Kha- ».
Bien entendu, on ne répond alors que par le seul suffixe d’un « khap » ou « kha » prononcé mélodieusement.
Bien obligés de se nourrir, nous voilà vaillamment partis, armés de conseils, pour trouver à manger vég’ !
La streetfood nous paraît appétissante, l’estomac fait « grouik », on y va !
2ème tentative, un peu moins sûr de soi...
Punaise, mais "man kingasaat" c’est "man kingasaat", non !!? On se serait moqué de nous ?
Ah ben si, la dame comprend !
Ouf, c’est pas aujourd’hui qu’on allait mourir de faim.
1 soupe et une énorme salade de papaye plus tard, coût de l’opération : 0,53€
Au pire, on avait en backup nos cartes de communication illustrées TATUP
Plus tard on apprenait que pour la Thaïlande, le logo "เจ", destiné aux bouddhistes véganes fonctionne.
Youpiiiii !
C’est comme ça que nous avons appris à quel point la langue Thaïlandaise est « tonale » et ne s’apprivoise pas si facilement. Par exemple :
Vaut mieux pas se tromper !
Ah oui, mais si on ne dit pas tout aussi ! Pourtant dans les guides, il y en a des pleines pages, des tutoriaux faciles sur les bases du langage, écrits en phonétique !
Le Shanti Lodge, repéré par hasard sur internet la veille, c’est dans cet endroit que nous avons atterri le premier soir. Attirés par les repas végétariens et de la wifi proposés ainsi que l’agencement très roots. Deux jours durant, nous n’avons pas bougé du lodge, tant nous redoutions d’arriver dans une nouvelle culture, aux antipodes de celle de laquelle nous venions.
Puis à 5 mètres du Lodge littéralement, il y a le Sawtdee Guesthouse. Absolument pas référencé, hyper rudimentaire mais propre et surtout 3 fois moins cher. C’est là qu’on a découvert qu’en Thaïlande, même avec notre budget, on avait un véritable pouvoir d’achat.
Cela nous a permis de découvrir les "mango-shakes" et autres préparations glacées pour se rafraîchir avec des températures de 37°C + lourde humidité.
Solution fonctionnant même pour rafraîchir le disc dur :
Changement de décor, au Shanti Lodge on voit que la clientèle est davantage "connectée" et solitaire face à une gastronomie "soignée".
Au Sawatdee Guesthouse on fait obligatoirement la rencontre d’autres voyageurs -dans l’unique salon-. On quitte notre zone de confort pour aller chercher du bon manger aux étals dans la rue.
On se confronte au marché et au rythme de la vie locale autour du Seven Eleven - chaîne de micro-market d’origine japonaise, omniprésente en Asie Pacifique et Océanie, ouverte 24h/24..
Nous avons vite pris l’habitude de fréquenter le Tong Jan coffee, nouant une amitié avec Tam, modeste patron décontract’, prêt à partager son repas avec nous !
Dans Bangkok on a eu de la chance d’atterrir à Thewet, car tous les conseils des backpackers porteurs de dreadlocks et les livres guides nous orientaient, à la base, vers Kao San Road.
Thewet est un quartier qui se trouve sur les berges de Chao Praya, le fleuve qui traverse le pays mais aussi la capitale de long en large.
On a circulé en bateau (puissants et rapides) à 15THB/pers (0,39€) pour se rendre à peu près n’importe où dans la capitale.
Thewet est aussi l’endroit paisible par excellence, avec de grands arbres dans une ruelle très vivante. Abritée derrière le quartier, à quelque rues, un marché incroyable se dévoile ! Tant en odeurs (poissons et préparation fermentées en tout genre) qu’en couleurs (fruits et légumes frais).
Il faut s’y frotter traverser ses allées pour rejoindre l’arrêt du bateau-bus
Notre escale à Bangkok devait se résumer à une manœuvre de 3 jours pour obtenir le visa Birman moins cher, directement à l’ambassade du Myanmar. Que nous étions présomptueux ! 10 jours auront suffit à attendre attendre que l’ambassade ouvre seulement (A cause du Songkran, festival national du nouvel an bouddhique. Ensuite nous avons pu faire les démarches sur 4 jours.
Et finalement, on s’y est énormément plus et on a bien mangé !
Comprendre Chaos San Road !
C’est à la tombée de la nuit que ce lieu s’anime réellement
C’est un bout d’Europe dérégulée en plein centre de Bangkok, avec son lot de Burger Kings (Deux à moins d’un km), les nightclubs et toutes sortes de commerces borderline en terme de légalité :
fabrication de faux permis de conduire européens
massages "avec finition", selon moyens
alcool et drogues
Les chauffeurs de Tuktuk sont prêt à tout pour embarquer les touristes à bord de leur engins puissants, pour les faire assister à des lancers de balle de ping-pong que des jeunes femmes pratiquent avec leur vagin. Oui oui, à plusieurs dizaines de mètres, même ! On n’imagine pas la puissance d’un vagin !
Très peu pour nous. C’est pas que nous sommes prudes, au contraire une telle performance mériterait d’être applaudie. Mais un copain de voyage, fan de ping-pong, croyant aller à un simple tournois local, s’est fait embarquer. Malheureusement l’ambiance y était glauque et les filles paraissaient sous sédatif ou narcotiques, nous a t-il confié.
Bon il y a une vie normale, également rythmée par les Seven-Eleven du quartier. Les rues sont arpentées par leur lot de vendeurs de casquette et portes clés. Des choses interdites circulent car "tolérées", d’autres sont bannies. La police patrouille fort et tant que tout rentre dans l’ordre avant 2h du matin, ça va.
On a visité cet endroit rempli d’européens à la fin de notre séjour à Bangkok. On a surtout visité les stands de streetfood pour être francs !
C’est par la visite en toute nonchalance des très renommés temples de What Pho que s’est terminée notre interlude à Bangkok !
Un engin local destiné à ceux qu’on appelle pudiquement à Maurice : « Les autrement capables » !
Vendeur cycliste ambulant de stickers et magazines :
Vendeur de balais :
Taxis mobylette, emprunté majoritairement par les femmes, en amazone :